Les gauchers à mon cabinet de graphothérapie

La gaucherie doit-elle être traitée en tant que signe particulier dans la rééducation de graphothérapie ?

1- Un bilan de graphothérapie unique

  • Que l’on soit droitier ou gaucher, le bilan de graphothérapie à mon cabinet sur l’axe Annecy-Genève permet de pointer les différents dysfonctionnements liés aux troubles de l’écriture : c’est en effet grâce à l’examen minutieux plaçant le scripteur dans différentes tâches d’écriture que je pourrai déterminer les axes de la rééducation. 
  • La passation du bilan sera donc la même, que l’on soit droitier ou gaucher.
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2- Quelles adaptations particulières pour un gaucher ?

  • Si la passation du bilan est commune, la rééducation de graphothérapie sera adaptée suivant la latéralité de la personne, qu’elle soit dysgraphique ou qu’il s’agissent de simples troubles de l’écriture.
  • Lors de la restitution aux familles du bilan de graphothérapie à mon cabinet, j’apporte les précisions de ce point essentiel de la base de la rééducation de l’écriture.
  • Le compte rendu imagé du bilan écrit aux familles aborde les adaptations nécessaires pour les gauchers.
  • Le cas des gauchers est explicité lors de mes formations et séances de coaching destinées aux enseignants de l’école primaire, du cycle 1 au cycle 3, qu’il s’agisse de la posture ou du geste d’écriture.
 
Ci-contre le résultat d’une rééducation d’un élève gaucher : on voit l’évolution de la tenue du crayon et de l’écriture.
Pour en savoir plus sur la gaucherie

De nombreuses personnes assimilent à la gaucherie la maladresse. Cela vient sans doute de la définition du Robert qui retient « le manque d’aisance, la maladresse ».

Le CNRTL quant à lui retient l’aspect physiologique de la gaucherie.  » La gaucherie provient d’une inversion du centre de la parole de sorte que des relations complexes doivent s’établir entre les deux hémisphères cérébraux à travers le corps calleux (Actualités soc. hebdomadaires,1958, no143, p. 4). La dyslatéralité (gaucherie franche, plus souvent mauvaise latéralisation) existe (…) chez près d’un tiers des dyslexiques (Encyclop. univ.t. 5, 1968, p. 857). Qu’est-ce que la latéralité? Rien de plus simple et de plus obscur… On veut sous le terme de latéralité désigner le fait que nous soyons droitiers ou gauchers. Il s’agit donc de droiterie et de gaucherie (A. Tomatis, L’Oreille et le lang., Paris, éd. du Seuil, 1978, p. 149). »