Lorsqu’on entend les quinquagénaires et autres personnes des « générations des dinosaures » s’étendre sur les innombrables fautes d’orthographe de tous ordres rencontrées aujourd’hui, la question de l’orthographe paraît une cause perdue.
Et oui, aux exigences des dictées de mon enfance où le moindre signe de ponctuation, d’accord, d’accent, (…) manquait, a succédé une orthographe très approximative. Il semble loin, le temps où les sanctions tombaient dans l’échelle de notation qui comptabilisait la moindre petite erreur cachée dans nos copies de classe dès l’école primaire ! Toutes ces bonnes habitudes prises après tant et tant d’exercices et de répétitions ont tout bonnement disparu.
Ainsi je constate aujourd’hui en voyant des élèves de tous les âges à mon cabinet, que les règles d’orthographe des apprentissages du CE1 se sont tout bonnement volatilisées; deux raisons majeures : soit elles n’ont jamais été comprises et l’aspect mécanique l’a emporté sur le raisonnement, soit les différents enseignants passés successivement sur le parcours du jeune n’ont pas pris le soin de revenir sur une explication qui aurait pourtant été bien utile pour que la règle soit assimilée.
Ainsi va la vie, et l’on grandit avec des « à peu près » sans se soucier de l’application stricte des règles de base de l’orthographe française.
Si l’on en croit les nombreuses traces écrites erronnées de nos amis ou collègues dans les entreprises venant de milieux variés, toutes ces règles sont désuètes et ne valent pas le coup que l’on s’attarde !
Et pourtant, l’orthographe reviendrait-elle au goût du jour ? A la bonne heure !